Nous présentons ici une chronologie, que nous voulons la plus complète possible, sur les assassinats de trois jeunes mantais par la police ou l’administration pénitentiaire, dans les années 90. Sont aussi présentées les suites judiciaires et les mobilisations impulsées pour demander justice. Une analyse de cette période, à partir de sources plus militantes, fera l’objet d’une publication ultérieure.
[Version mise à jour le 10 mars 2025.]
1989
« Avec des jeunes du Val-Fourré et quelques anciens, Youssef Khaïf participait à la création du Collectif Jeune, qui lutte contre les injustices quotidiennes que subissent les 17.000 jeunes du Val-Fourré, la plus grande cité d’Europe, avec la volonté, la rage et l’envie de faire exploser le consensus mortel de la répression des « cités maudites ». On le verra défiler des Mureaux à Paris, manifester contre la double-peine, participer aux réunions de Résistances des Banlieues (un collectif inter-cités qui donnera par la suite naissance au Mouvement de l’Immigration et des Banlieues). » (Que vaut la vie de Youssef ?, voir plus bas)
1991
25-26 mai : à la suite d’un refus de pénétrer dans une soirée privée à la patinoire municipale de Mantes-la-Jolie pour un gala de danse, des « jeunes » brûlent des voitures et attaquent des magasins d’un centre commercial. Le déploiement de forces de l’ordre provoque des affrontements.
D’autres incidents du même type éclatent cette nuit-là à Toulouse, dans le quartier de la Faourette, et à Carpentras, où huit véhicules sont incendiés.
Après la vague d’émeutes des années 80 (région lyonnaise), ces émeutes s’inscrivent dans un contexte national de manifestations violentes et de débordements nombreux dans les banlieues des grandes villes : en mars 1990 à Chanteloup-les-Vignes et Achères, en octobre 1990 à Vaulx-en-Velin, en mars 1991 à Sartrouville et à Meaux, en juin 1991 à Garges-lès-Gonesse et en juillet 1991 à Aulnay-sous-Bois
26 mai : Aïssa Ihich est interpellé à 2h du matin, avec 5 autres jeunes du quartier, soupçonnés d’avoir lancé des pierres sur une voiture de police dans le quartier du Val-Fourré lors d’échauffourées avec la police. À 14h, son père demande à voir son fils au commissariat pour lui donner des médicaments, car il est asthmatique, cela lui est refusé. 4h plus tard, Michel Pérol, médecin, examine les gardés à vue et estime que leur état est compatible avec la détention. Aïssa se plaint au médecin d’avoir reçu des coups lors de son arrestation, le médecin a constaté des bosses douloureuses sur le crâne et des « lésions traumatiques mineures ». Il avait également signalé aux policiers et au médecin son asthme, et disposait d’un flacon de Ventoline, mais rien de plus, en cas de grave crise
27 mai : 10h30 le père, Amad, et la sœur, Sonia, d’Aïssa reviennent au commissariat et sont de nouveau éconduits. 13h25, à la fin de la garde à vue, le jeune homme fait une crise brutale, les pompiers le découvrent dans le coma. Des médecins tentent de le réanimer. Il décède à l’hôpital à 15h20.
Un rapprochement évident est fait entre la mort d’Aïssa et celle de Malik Oussekine, de par certains traits communs : élèves réputés sans histoires, leur santé fragile et leur faible corpulence.
Aïssa Ihich était élève de 1 G au lycée Saint-Exupéry, travaillant les week-ends dans un fast-food proche de la gare Saint-Lazare à Paris, inconnu jusque-là des services de police, il était le fils d’un ouvrier des usines Talbot, militant CGT.
Les parents appellent au calme, les élus ne sont pas bien accueillis au Val Fourré.
Dans une salle municipale rouverte pour l’occasion sur la dalle du centre commercial, une centaine de jeunes ont débattu avec des animateurs et des enseignants, plaidant en faveur de l’apaisement.
28 mai : Edith Cresson, premier ministre, rend visite aux parents du jeune homme, Amina et Amad, les assurant de sa détermination à éclaircir les circonstances de la mort de leur fils. Elle était surprise que le jeune homme n’ait pas « disposé des médicaments dont il avait besoin ».
Le ministre de l’Intérieur se prononce en faveur d’une réforme de l’organisation des gardes à vue dans les commissariats.
Rassemblement de protestation devant le lycée Saint-Exupéry, et les jeunes accusent les journalistes de salir l’image du Val Fourré et de déformer la réalité. Le cortège silencieux de plusieurs centaines de personnes s’est ensuite dirigé vers le commissariat, où une délégation a été reçue par le commissaire. Présence de SOS racisme et du Comité contre la double peine.
Un conseiller municipal du Front national et son épouse viennent échanger avec les habitants « glissant au passage quelques allusions antisémites censées ravir les beurs. Ils n’ont essuyé que quelques quolibets et sont repartis sans encombre, suivis par deux gorilles déguisés en journalistes. »
Fin mai-début juin : la mort d’Aïssa Ihich provoque un regain d’intensité des émeutes. Affrontements avec la police, pillages (Leclerc, le magasin de luxe Carrington, Val Sport, Vétimantes, une bijouterie), incendies des véhicules et bâtiments publics locaux (Chanteloup-les-Vignes, Achères, Sartrouville, mais aussi Garges-lès-Gonesse, Aulnay-sous-Bois ou Meaux)
29 mai : à l’Assemblée nationale, le Premier ministre en appelle à l’union et à l’imagination pour résoudre « le problème des quartiers défavorisés »
1er juin : les députés votent le projet de loi d’orientation sur la ville. Ce texte « antighettos », adopté grâce à l’abstention du P.C.F., constitue le troisième volet de la politique gouvernementale contre l’exclusion et la ségrégation
9 juin : à 1h45 une R 9 volée tente de forcer un barrage policier place Sainte Anne, en bordure du Val Fourré. Lhadj Saïdi, un marocain alors âgé de dix-huit ans, blesse mortellement Marie-Christine Baillet, une policière de 32 ans. 20 minutes plus tard, Pascal Hiblot, un policier qui avait assisté à la scène ouvrait le feu sur une Volkswagen Jetta volée qui passait sur les lieux en rentrant d’une soirée dansante, sans lien avec les événements précédents, tuant l’un des passagers, Youssef Khaïf, un Algérien de vingt-trois ans.
Les organisations syndicales de policiers manifestent leur « colère ». Pour maintenir l’ordre dans les quartiers difficiles, elles réclament « des consignes et une ligne de conduite claire »
10 juin : Le procureur de la République de Versailles, Yves Colleu, refuse d’engager des poursuites contre Pascal Hiblot
12 juin : les parents de Youssef, Kheïra et Bessafi, portent plainte contre X.
Après s’être présenté volontairement aux policiers, Lhadj Saïdi a été inculpé d’homicide volontaire, et écroué par M. Patrick Desmure, juge d’instruction au tribunal de Versailles. Deux autres Marocains de Mantes sont concernés : Mohammed Khaadi, dix-huit ans, un des passagers de la voiture, et Abderamhin Boudrari, dix-huit ans, présent dans le véhicule ont été inculpés, puis écroués, pour vol, recel de véhicule, violences sur agents de la force publique, et dégradations
14 juin : un quatrième jeune homme, un Français de seize ans, a reconnu être l’un des deux passagers de la voiture qui a percuté et tué la policière Marie-Christine Baillet, et a été inculpé de « vol, recel, violences à agent et dégradation » par M. Patrick Desmure, juge d’instruction à Versailles, et écroué
13 septembre : inculpation de Pascal Hiblot (laissé en liberté) pour « coups mortels », à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par Mes Olivier Fontibus et Alain Mikowski

1992
Un collège d’experts avait accrédité l’idée d’une causalité entre les coups reçus par Aïssa en garde à vue et la crise d’asthme mortelle. Co-auteur du rapport d’experts, le professeur René Pariente a rappelé que les coups avaient un lien indirect avec le décès puisqu’ils avaient pu jouer « un rôle favorisant la crise d’asthme ».
Février : le docteur Michel Pérol, médecin-expert, a été inculpé d’ « homicide involontaire » pour avoir autorisé un maintien en détention sans avoir mentionné l’état asthmatique d’Aïssa
1993
La polémique sur la mort d’Aïssa Ihich en garde à vue aboutit à une réforme de la garde à vue autorisant une visite du médecin dès le début de la mesure
1996
23 juillet : vers 1 h 20 du matin, deux jeunes gens, Jawad Zaouiya, vingt ans, de Mantes-la-Jolie, et Hassan Barkouch, de Poissy, sont découverts morts, asphyxiés, dans une cellule de la prison de Bois-d’Arcy.
Le père de Jawad, Salah, a lancé une procédure judiciaire contre l’État, qui aboutira en 2008
1997
Mars 1997 : Henri Leclerc et Philippe Sarda, les avocats de la famille d’Aïssa Ihich, ont fini par obtenir l’annulation du non-lieu ordonné au bénéfice des policiers. M. Arnould, président de la chambre d’accusation de Versailles, a donc finalement mis en examen Bruno Lefèvre et Eric Mathelin, pour « violences commises avec arme par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ». Ces policiers sont soupçonnés d’avoir roué de coups de matraque et de manche de pioche le jeune Aïssa, dont la corpulence était frêle. Ces faits sont connus depuis l’origine, par le témoignage, publié dans Le Monde, d’un CRS qui aurait tenté de s’interposer. Ils ont été confirmés récemment par la déposition d’un autre policier qui a recueilli, pendant la garde à vue, le récit du jeune homme selon lequel il avait été frappé violemment par des policiers ne portant pas de casque
Juillet 1997 : Saïd Lhadj, qui a tué involontairement la policière Marie-Christine Baillet, a été condamné à dix ans de prison et à 400 000 F de dommages-intérêts
25 septembre : M. Charpier, juge d’instruction, a fini par notifier aux parties la fin de son instruction par rapport au meurtre de Youssef, mais cinq mois après l’expiration des délais légaux, le procureur n’a toujours pas fait connaître ses réquisitions. Il devrait le faire incessamment et demander un complément d’information qui, s’il est accepté par le juge, reportera une fois de plus le procès aux calendes
1998
21 janvier : mis en examen (pour le même chef que Bruno Lefèvre et Eric Mathelin) de Jean Battistutta, qui, le soir du drame, supervisait les opérations menées par le corps urbain de police de Mantes lors de l’arrestation d’Aïssa
30 janvier : à Versailles, Michel Pérol, le médecin qui avait examiné Aïssa lors de sa garde à vue, et les trois policiers ayant procédé à son interpellation mouvementée ont comparu respectivement pour homicide involontaire par « négligence » et « violences commises avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ».
5 juin : réunion publique, à 20 h 30, à l’Agora, parents, avocats, représentants du Syndicat de la magistrature et de l’Observatoire international des prisons
11 juin : affaire Jawad et Hassan classée sans suite. Le père de Jawad annonce « poursuivre la procédure devant une autre juridiction. »
13 juin : à Mantes-la-Jolie, 14 heures, du centre commercial Mantes 2 pour arriver devant le palais de justice, une manifestation des « banlieues de l’injustice » réclamant la justice en banlieue pour Aïssa, Youssef et Jawad
28 juillet : Pascal Hiblot bénéficie d’un non-lieu. Le MIB évoque une « déclaration de guerre ». Le parquet du tribunal de grande instance de Versailles a fait appel de cette décision
1999
10 février : non-lieu de Pascal Hiblot infirmé par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Versailles
9 juin : le parquet général de la cour d’appel de Versailles a requis, le renvoi en correctionnelle pour « homicide involontaire » du docteur Michel Pérol. L’avocat général a demandé la confirmation du non-lieu prononcé par le juge d’instruction à l’encontre des cinq policiers mis en examen
2000
22 mars : la chambre d’accusation de la cour d’appel de Versailles ordonne le renvoi de Pascal Hiblot devant un jury d’assises
2001
10 janvier : Michel Pérol, le médecin qui avait examiné Aïssa lors de sa garde à vue, et les trois policiers (Jean Battistuta, Bruno Lefèvre et Eric Mathelin) ayant procédé à son interpellation mouvementée ont comparu respectivement pour homicide involontaire par « négligence » et « violences commises avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ». Au cours du procès, des CRS présents sur place ont témoigné contre la police urbaine à propos de la brutalité de l’interpellation d’Aïssa, les accusant de l’avoir roué de coups. Le CRS Jean-Paul Paolini, indique que « la situation ne le justifiait nullement » puisque le jeune Aïssa, particulièrement frêle (1,66 m pour 45 kg), était immobilisé au sol. Selon M. Paolini, les policiers auraient traîné l’adolescent et lui auraient « porté plusieurs coups de pied » en le ramenant dans leur véhicule
20 mars : le tribunal correctionnel de Versailles a condamné le médecin Michel Pérol à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire par « négligence ». Deux des policiers poursuivis pour violences aggravées, Jean Battistutta et Eric Mathelin, se sont vu infliger une peine de dix mois de prison avec sursis. Le troisième, Bruno Lefèvre, avait été relaxé au bénéfice du doute. Le médecin et les deux policiers condamnés ont fait appel
10 juin : recueillement en souvenir de Youssef au Val Fourré, en présence de militants du MIB. Lancement de la campagne « Que vaut la vie de Youssef ? », en vue du procès en Assises en septembre. Au même moment, à la Collégiale, en centre-ville, se déroule une messe à la mémoire de Marie-Christine Baillet
26-28 septembre : procès en Assises du policier Pascal Hiblot à Versailles, mobilisation du MIB devant le tribunal. Un dispositif policier humiliant canalise les soutiens de la famille de Youssef à l’écart, et les empêche d’assister à l’audience en nombre. Le palais de justice est barricadé. L’avocat général avait requis le sursis, mais le policier est acquitté. Khérira Khaïf, la mère de Youssef, dénonce « un permis de tuer », et Nadia, la sœur de Youssef, souligne le deux poids deux mesures entre la peine de Saïd Lhadj et le jugement de Pascal Hiblot
29 septembre : marche vers le lieu de la mort de Youssef
14 octobre : journée de réflexion, après le procès, organisée par le MIB sur la dalle du Val Fourré, après le visionnage du documentaire « Nous sommes tous des Youssef »
4-5 décembre : procès en appel des policiers et du médecin impliqués dans la mort d’Aïssa. Une nouvelle fois, les policiers accusent les CRS d’avoir monté le scénario
2002
6 février : en appel, Michel Pérol a vu sa peine d’un an de prison avec sursis confirmée. Celle des policiers Jean Battistutta et Eric Mathelin a été réduite de dix mois de prison avec sursis à huit mois, suffisant pour leur permettre de bénéficier d’une amnistie. Selon l’avocat des prévenus, Olivier Combe : « La loi de 1995 autorise l’amnistie des condamnations pénales inférieures à neuf mois. Ce qui fait qu’il n’y a pas de peine, et donc, il n’y a pas de sanction sur le plan professionnel, ni d’inscription sur le casier judiciaire. Les deux policiers peuvent poursuivre leur carrière normalement.»
2008
17 décembre : d’après Le Parisien : «Le conseil d’Etat a reconnu la responsabilité du ministère de la Justice dans la disparition de ce jeune homme de 20 ans, mort à la prison de Bois d’Arcy après avoir inhalé les fumées toxiques d’un matelas incendié par un de ses codétenus. La famille de Jawad touchera 15 000 € en réparation du préjudice subi. « Cette somme, ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est de n’avoir jamais lâché le morceau, d’avoir été costaud pour la mémoire de mon fils, confie Salah, le père de Jawad. Depuis le début, on me disait que je m’attaquais à un mur. » »
2011
8 juin : comme chaque année pour en célébrer l’anniversaire, près de 250 policiers ont rendu hommage à Marie-Christine Baillet au cours d’un tournoi de football à Magnanville
2016
4 juin : rassemblement en mémoire de Jawad, au Val Fourré. La victoire de 2008 en Conseil d’État est rappelée. Une exposition est consacrée à Jawad au Collectif 12. D’après le Parisien, « Cette victoire a changé le rapport de forces pour les familles confrontées à des drames similaires. « Sur un plan juridique, il y a très clairement un avant et un après Jawad, témoigne François Bès, coordinateur régional de l’observatoire international des prisons (OIP). Auparavant, seul le petit personnel était condamné et les indemnisations étaient dérisoires. Désormais, et depuis 2008, l’Etat est plus souvent condamné et, au final, c’est l’ensemble du système carcéral qui est interrogé. »
2021
29 mai : hommage à Aïssa au square des Peintres au Val Fourré, à l’initiative de Younès Zaouiya, ancien habitant du quartier, frère de Jawad en 1996. Pour lui, « On n’est pas là pour faire une polémique, on est là pour le devoir de mémoire ». Il a fondé l’association Mémoire pour Jawad Zaouiya, et fait de la prévention auprès des jeunes
Sources de presse :
- La mort d’un jeune à Mantes-la-Jolie et le débat sur la ville à l’Assemblée nationale Le Val-Fourré en quête de vérité, Le Monde, 29 mai 1991
- Inculpation du conducteur de la voiture qui a tué la policière de Mantes-la-Jolie, Le Monde, 14 juin 1991
- Nouvelle inculpation à Mantes-la-Jolie, Le Monde, 16 juin 1991
Manifestation le 13 juin pour réclamer justice, Le Parisien, 2 juin 1998 - Sept ans après les émeutes, Mantes-la-Jolie attend toujours que justice soit rendue, Le Monde, 26 juin 1998
- Non-lieu pour le policier responsable de la mort d’un jeune du Val-Fourré en 1991, Le Monde, 30 juillet 1998
- Les émeutes de 1991 à Mantes-la-Jolie n’ont toujours pas trouvé leur épilogue judiciaire, Le Monde, 17 janvier 1999
- Sept ans après, la justice revient sur le non-lieu du Val-Fourré, Libération, 11 février 1999
- JUSTICE : renvoi en correctionnelle pour « homicide involontaire » du docteur Michel Pérol, Le Monde, 11 juin 1999
- Le décès en garde à vue d’Aïssa Ihich examiné par la justice, dix ans après, Le Monde, 1er février 2001
- Les jeunes de Mantes réclament justice, Le Parisien, 11 juin 2001
- Le policier jugé dix ans après le meurtre, Le Parisien, 27 septembre 2001
- Un policier jugé pour avoir tué un jeune lors des émeutes de 1991 à Mantes-la-Jolie, Le Monde, 28 septembre 2001
- Le policier Pascal Hiblot, qui avait tué un jeune à Mantes-la-Jolie en 1991, a été acquitté, Le Monde, 1er octobre 2001
- Les jeunes s’interrogent après l’acquittement du policier, Le Parisien, 15 octobre 2001
- Les proches de Jawad font plier l’Etat, Le Parisien, 18 décembre 2008
- Il y a vingt ans, le Val-Fourré s’embrasait, Le Parisien, 9 juin 2011
- Mantes-la-Jolie : ce que la mort de Jawad en 1996 a changé dans les prisons, Le Parisien, 3 juin 2016
- Mantes-la-Jolie. Il y a 30 ans, Aïssa Ihich décédait en garde à vue, Le Courrier de l’Atlas, 27 mai 2021
- Mantes-la-Jolie : 30 ans après la mort d’Aïssa Ihich au commissariat, « c’est comme si c’était hier », Le Parisien, 29 mai 2021
- Mort de Nahel : «Avant, on avait peur de la police», témoigne cet ancien émeutier de Mantes-la-Jolie, Le Parisien, 1er juillet 2023
Autres sources :
- Que vaut la vie de Youssef ?, blog Quartiers Libres : https://quartierslibres.wordpress.com/2013/08/11/que-vaut-la-vie-de-youssef/
- Les dernieres heures de Aissa, Archive INA
https://www.youtube.com/watch?v=qO5C9kwSPIU - Marche silencieuse à Mantes la Jolie, Archive INA
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cac92008594/marche-silencieuse-a-mantes-la-jolie - Ambiance et réactions à Mantes la Jolie : Quartier de Gassicourt aujourd’hui, Archive INA
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cac91030160/ambiance-et-reactions-a-mantes-la-jolie-quartier-de-gassicourt-aujourd-hui - Que vaut la vie de Youssef ?, Reportage Collectif dirigé par Mogniss H. Abdallah, 33 min. 23 » – 2001, Production agence IM’média – avec la participation de Zalea TV et du MIB
https://www.youtube.com/watch?v=NN7cGT9QliY - Fiche Wikipédia des Émeutes de 1991 à Mantes-la-Jolie https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_de_1991_%C3%A0_Mantes-la-Jolie
- France. Mort d’un jeune beur placé en garde à vue après des incidents dans une banlieue de Mantes-la-Jolie. ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS https://www.universalis.fr/evenement/25-mai-1er-juin-1991-mort-d-un-jeune-beur-place-en-garde-a-vue-apres-des-incidents-dans-une-banlieue-de-mantes-la-jolie/